Le Ngari, c’est le grand ouest sauvage du Tibet qui comprend le cours supérieur de l’Indus qui prend sa source à côté du mont Kailash, la montagne sacrée des bouddhistes, des hindous et des jaïns. C’est aussi le lac Manasarovar, c’est les cités perdues de Tholing et Tsaparang. Le Chang Thang, ce sont ces immenses hauts plateaux désertiques (plus de 5 000 m de moyenne) qui rejoignent la bordure sud des monts Kunlun. Je décris ces régions dans plusieurs de mes livres dont « Khora, pèlerinages et explorations au Tibet ».

Paysage caractéristique du Chang Thang, à côté de Doma, sur la piste du Karamiran Shankou, préfecture de Tsonyi.

Le fleuve Indus (Sengge Tsangpo en Tibétain) prend sa source à côté du mont Kailash et traversée Ali, la capitale du grand ouest tibétain avant de rejoindre le Ladakh.

Eleveurs tibétains dans le Chang Thang, à côté de Doma, sur la piste du Karamiran Shankou, préfecture de Tsonyi.

Paysage caractéristique de l'Aksai Chin avec un désert absolument plat à plus de 5000 mètres d'altitude sur la piste du massif du P7120 au Tibet.

Cette maigre végétation de l'Aksai Chin jaunie par le gel va bientôt reverdir avec l'arrivée du printemps.

Jeune bergère surveillant un troupeau de mouton près de l'ancien village tibétain de Domar (beaucoup plus au nord que le nouveau village-garnison du même nom)

Jeunes bergers surveillant un troupeau de mouton près de l'ancien village tibétain de Domar (beaucoup plus au nord que le nouveau village-garnison du même nom) dans l'immensité du Chang Thang.

Lac gelé à 5200 mètres d'altitude sur la piste du Keriya Shankou à l'embranchement d'une piste vers le Kotra Tso.

Lac Pangtak Tso, à la bifurcation de la piste du Keriya Shankou et de la piste qui longe toute la chaîne des Kunlun sur son versant sud.